Eau et assainissement

L'une des missions de la Métropole est de fournir à ses habitants une eau de qualité en quantité suffisante et permanente. L'eau de la Métropole de Lyon provient essentiellement des nappes souterraines alimentées par le Rhône et captées dans la zone de Crépieux-Charmy. Ce champ captant est l'un des plus vastes d'Europe. Il est situé en limite nord de Lyon et abrite 114 puits qui fournissent 88 % de l'eau consommée.

Le captage de Crépieux-Charmy peut produire jusqu'à 420 000 m³ d'eau par jour, alors que les besoins moyens des 372 000 abonnés de l'agglomération s'élèvent à 210 000 m³ par jour. Depuis le 3 février 2015, la société Eau du Grand Lyon (filiale de Veolia Eau) assure la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire, excepté pour, La Tour de Salvagny, Lissieu et Quincieux (desservies par le SIEVA).

La collectivité est propriétaire des installations et ses missions en matière d'eau potable, consistent à définir la stratégie, mettre en place les financements, déterminer le prix de l'eau, définir les travaux nécessaires et contrôler leur bonne exécution par les fermiers.

A partir du 1^er janvier 2023, la distribution de l'eau potable sera assurée la Régie publique de l'eau.
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Les eaux usées doivent être dépolluées avant leur rejet dans les fleuves et les rivières. Pour un Rhône propre jusqu'à la Méditerranée, la Métropole de Lyon s'emploie à collecter et à traiter l'eau sale produite dans l'agglomération. Les services publics de l'assainissement collectif et non collectif sont assurés directement par la Métropole de Lyon.

Après leur utilisation, les eaux dites usées, vont directement dans les égouts. Les eaux usées des particuliers et celles provenant de certaines industries sont acheminées vers les 12 stations d'épuration de la Métropole de Lyon. Chaque jour, un habitant de l'agglomération rejette en moyenne 200 litres d'eaux usées.

Depuis 2010, le laboratoire de la direction adjointe de l’eau est accrédité sous le n°1-5951 pour ses activités d’essais sur les eaux usées des stations d’épuration selon la norme NF EN ISO/CEI 17025 par le comité français d’accréditation.

La Métropole de Lyon s'appuie sur un schéma général d'assainissement (SGA), adopté en juillet 2015, pour fixer les grandes orientations de la gestion des eaux usées et des eaux pluviales jusqu'en 2027.

Le SGA 2015-2027 permet d'identifier et d'objectiver les actions prioritaires à mener à l'échelle locale, afin de limiter les dépenses publiques, améliorer le cadre de vie des habitants et la qualité de l'environnement.

Ce document est constitué d'un livret générique (pdf -1,4 Mo) des enjeux et des orientations, de 32 fiches actions transversales et de 12 livrets - soit un par bassin versant des stations de traitement des eaux usées.

Ce sont les propriétaires riverains de cours d’eau et d’ouvrages de prévention contre les inondations qui doivent en assurer la gestion. Ainsi, il appartient à chaque riverain de réaliser un entretien raisonné de la végétation, des berges et des ouvrages. Le guide du riverain de ruisseaux et rivières (pdf - 1,7Mo) permet de connaître les bonnes pratiques que les propriétaires doivent mettre en place pour l'entretien des cours d'eau sur leur terrain.

La Métropole de Lyon, au titre de la compétence sur la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (compétence GEMAPI affectée au 1^er janvier 2018), n’intervient que pour des actions visant à atteindre le bon état écologique des milieux aquatiques ou à prévenir les inondations dont l’ampleur dépasse les terrains des riverains : on parle d’intérêt métropolitain.

La GEMAPI permet par exemple de réaliser des travaux de renaturation de berges, restauration de zones humides, renfort du système d’endiguement de Vaulx-en-Velin -Villeurbanne - Saint Jean, remise à ciel ouvert de ruisseaux canalisés… autant d’opérations qui visent à redonner vie à ce patrimoine naturel oublié ou abîmé.

La GEMAPI est financée grâce à une taxe spécifique répartie entre les redevables assujettis à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, les taxes sur le foncier bâti et non bâti, ainsi qu’à la cotisation foncière des entreprises. L’instauration de la taxe GEMAPI a été délibérée en 2023 par la Métropole et mise en œuvre en 2024.​