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Inventer la Métropole de demain - juin 2022

Le MET' n°30

Inventer la Métropole de demain


Une végétalisation à grand frais, mais sans fraicheur !

Pendant la campagne électorale, les Verts nous ont promis le retour de « la nature en ville ». 2 ans plus tard, c’est un retour à la réalité auquel nous assistons.

Ils se sont engagés à planter 300 000 arbres, soit… le même objectif que celui du mandat précédent !

Ils nous ont promis des « forêts urbaines » de 3 à 5 hectares, y compris à la Part-Dieu, rue Bouchut. Mais la forêt a été taillée à la hache et on nous parle aujourd’hui d’un « boisement » qui tient en réalité… sur 0,5 hectare.

Demain, peut-être évoqueront-ils un bosquet !

Pour leurs « forêts urbaines », ils ont fait le choix de réaliser des plantations de type Miyawaki qui consiste à planter très densément des espèces variées afin de les mettre en concurrence et de susciter une croissance rapide pour recréer une forte couverture végétale.

Cette méthode controversée chez les experts interroge, car elle est très couteuse, entraîne une forte mortalité des plants et qu’aucune étude scientifique n’a encore démontré d’éventuels impacts positifs.

Concernant le boisement rue Bouchut, le risque est de dépenser beaucoup d’argent pour un résultat quasi nul en termes de canopée, de biodiversité et de capture de CO2.

Un boisement urbain à grand frais donc, à défaut d’amener de la fraicheur !

Les Verts ont fait de la politique de débitumisation des cours d’école, une de leurs priorités de campagne.

Pourtant, alors que la majorité précédente a végétalisé 18 collèges en 2 ans, soit 24% des collèges de la Métropole, ils n’ont choisi d’accompagner que 6 collèges sur 3 ans.

Avec ce niveau d’ambition, il faudra 37 ans aux Verts pour traiter l’ensemble de nos collèges !

Pour le reste, force est de contester que la révolution annoncée concernant la place de la nature en ville n’aura pas lieu.

Inventer la Métropole de demain