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La Métro Positive - juin 2024

Le MET' n°44

Du R.E.V. au cauchemar : l’enfer des autoroutes à vélo


En 2021 la Métropole de Lyon a adopté le plan R.E.V. (Réseau Express Vélo) consistant en la création de 12 voies lyonnaises sur 350 km d’ici 2030. Si ce plan était d’une plus grande envergure, il reprenait toutefois des engagements déjà actés dans le mandat précédent.

Nous avons toujours soutenu la même position équilibrée : nous sommes favorables au développement des voies cyclables et en cela nous acceptons que ces voies puissent partiellement se construire sur la voirie routière.

Toutefois, nous avons toujours conditionné cet accord à trois conditions préalables :

– respecter la priorité des moyens de transport pour remplir une mission d’intérêt général et considérer que les transports collectifs sont toujours prioritaires sur les transports individuels ;

– garantir que les choix des tracés et les aménagements des voies cyclables sont partagés. Pour cela, il faut rassembler et fédérer l’ensemble des acteurs (habitants, forces économiques, services publics…) ;

– définir un budget proportionné au taux d’utilisation des différents moyens de transport.

Force est de constater que ces conditions ne sont pas réunies :

Des tracés sans étude globale d’impact

Pour constater l’impact des travaux de voiries et la priorisation des moyens de transport en fonction des besoins locaux, nous souhaitons que chaque territoire puisse avoir un état des lieux et anticiper ainsi les reports de circulation, les contraintes de stationnement, le cheminement des personnes à mobilité réduite, l’organisation de l’accès aux habitations et aux commerces…

Les études réalisées sont partielles et subjectives, elles n’existent que tronçon par tronçon, ce qui est un saucissonnage à grande échelle du projet pour ne pas étudier les impacts réels et éviter une contestation globale.

Des concertations citoyennes vides et coûteuses !

Si des concertations sont organisées, les résultats sont faibles (rarement plus d’une centaine de participants) et elles ne permettent donc pas d’avoir un bilan en prise avec le quotidien réel des Grands Lyonnais. Pire, ces concertations sont infiltrées par des militants Les Verts et des lobbys écologistes dont la mobilisation vise à tronquer le résultat des concertations en faveur des voies lyonnaises.

Une absence totale de prise en compte des avis des communes

L’implantation des voies lyonnaises sur le territoire métropolitain témoigne encore une fois de l’absence totale de considération des avis des élus communaux et donc de leurs habitants.

Nombreux sont les cas où les maires ont été obligés de se battre contre des décisions arbitraires et unilatérales décidées par la Métropole, sans leur avis voire même contre leur avis.

Suppression des voies de circulation à Tassin-la-Demi-Lune, bétonisation de la voie verte à Caluire-et-Cuire, suppression des voies de bus à La Mulatière, coupure partielle d’un rond-point d’accès à une zone artisanale à Chassieu, mise à sens unique de la rue principale et commerçante à Oullins-Pierre-Bénite, définition du tracé de la voie avant la fin de la concertation publique et malgré les inquiétudes des HCL pour l’accès à l’hôpital Édouard-Herriot.

Un coût exorbitant

Au lancement du projet, les élus Les Verts avaient annoncé 250 km pour un coût total de 280 millions d’euros. Cette ambition a été revue à la baisse avec seulement 200 km de voies, soit un coût de 1,4 million par km de piste !

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La Métro Positive ( Lucien BARGE – maire de Jonage, Pascal BLACHE – maire de Lyon 6e, Sophie BLACHÈRE, conseillère régionale, Nathalie BRAMET-REYNAUD, Richard BRUMM, François-Noël BUFFET – sénateur, Carole BURILLON, Sandrine CHADIER – maire de Craponne, Pascal CHARMOT – maire de Tassin-la-Demi-Lune, Philippe COCHET – maire de Caluire-et-Cuire, Claude COHEN, Doriane CORSALE, Chantal CRESPY, Laurence CROIZIER, Catherine DUPUY, Nadia EL FALOUSSI, Myriam FONTAINE, Séverine FONTANGES, Gilles GASCON – maire de Saint-Priest, Christophe GIRARD, Lionel LASSAGNE, Christophe MARGUIN, Jean MÔNE, Dominique NACHURY, Gaël PETIT, Clotilde POUZERGUE – maire déléguée d’Oullins, Christophe QUINIOU – maire de Meyzieu, Michel RANTONNET – maire de Francheville, Véronique SARSELLI – maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, Luc SEGUIN, Jean-Jacques SELLES – maire de Chassieu, Julien SMATI – maire de Rillieux-la-Pape)