Progressistes et républicains - juillet 2024

Le MET' n°45

La sécurité est aussi un enjeu métropolitain

La sécurité et la tranquillité sont des préoccupations légitimes de nos concitoyens. La majorité écologiste continue cependant de considérer la Métropole comme un acteur secondaire de la sécurité et refuse de s’investir sur ce sujet. Pourtant, notre collectivité dispose de nombreuses compétences qui contribuent à la tranquillité et pourrait intervenir sur chacun des maillons de la chaîne de la sécurité globale.

Alors que de nombreuses villes peinent à recruter des agents ou n’en ont pas les moyens, la Métropole pourrait par exemple créer une police métropolitaine qui interviendrait en renfort des effectifs de police municipale des communes qui la solliciteraient.

Cela permettrait aux maires de mettre pleinement en œuvre leur pouvoir de police générale, et au président de la Métropole d’appliquer l’intégralité de ses pouvoirs de police spéciale qu’il ignore jusqu’ici.

Dans le respect des compétences métropolitaines, de telles brigades seraient un outil complémentaire pour la tranquillité de l’espace public, notamment aux abords des équipements métropolitains dont les collèges mais aussi dans les transports en commun.

Enfin des équipages pourraient être dédiés à la sensibilisation et au respect du Code de la route et des réglementations liées à la circulation des automobilistes, des cyclistes, des usagers de trottinettes, etc (zone à faible émission, circulation différenciée en cas de pic de pollution…).

Dans le contexte actuel, il nous semble en effet essentiel de recréer un dialogue serein avec l’ensemble les usagers. Des radars automatisés ne peuvent être l’unique solution si nous voulons que l’ensemble de nos concitoyens s’engage dans la transition.

Notre Métropole devrait poursuivre une stratégie ambitieuse en matière de sécurité globale, car c’est aussi de cette façon qu’elle sera plus proche des préoccupations de ses habitants et plus utile à l’amélioration de leur vie au quotidien. Malheureusement elle préfère se reporter sur ses partenaires de plus en plus en difficulté, sourde aux nombreuses alertes des Grands Lyonnais et des Grandes Lyonnaises.

Progressistes et républicains