Progressistes et républicains - novembre 2024
Le MET' n°48
Vent de panique budgétaire à la Métropole !
Les recettes de la Métropole connaissent depuis plusieurs mois une grave crise. Avec un marché immobilier en forte baisse, l’épargne de gestion de la Métropole a baissé à 281 millions d’euros en 2023, contre 510 millions d’euros en 2022.
Dans ce contexte particulièrement tendu pour les finances de la Métropole, nous assistons ces dernières semaines à des choix budgétaires de l’exécutif aux conséquences parfois dramatiques :
– suspension de l’hébergement d’urgence avec la mise à la rue de bébés cet été,
– suspension des embauches au sein de la Métropole pendant plusieurs mois avec aujourd’hui une collectivité incapable de répondre aux éventuels surcroits d’activités.
Ajoutez à cela une note de cadrage qui vient de demander aux services une réduction de 15% de leurs dépenses et nous avons là tous les ingrédients d’une véritable rigueur budgétaire.
Face à cette crise qui, il est vrai, ne concerne pas que notre Métropole, nous sommes cependant particulièrement inquiets des réponses apportées par la majorité. Des coupes budgétaires sans aucune stratégie, et des réactions par petites touches un peu dans tous les sens dans un mouvement de panique budgétaire :
– 22 millions d’euros ponctionnés au Sytral quand les transports en commun devraient être une priorité dans la transition de nos mobilités
– une nouvelle augmentation des prélèvements pour les commerçants avec la taxe sur les surfaces commerciales qui pour la première fois depuis 2015 va progresser de 0.5%
– ou encore des baisses des subventions de fonctionnement à des établissements comme le Musée des Confluences ou l’agence d’urbanisme qui risquent d’avoir un véritable impact notamment sur leurs salariés.
L’exécutif ne peut plus se réfugier derrière une supposée responsabilité de ses prédécesseurs qui lui ont laissé une situation financière saine en 2020 et qui pourtant l’alertent depuis plus d’un an sur les dangers qui pointaient.
Nous demandons aujourd’hui des réponses à la hauteur et des propositions concrètes et cohérentes pour compenser les chutes de recettes malheureusement toujours d’actualité.
Progressistes et républicains